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& coordonnées
Depuis 25 ans, Ariane Hiriart travaille dans l’humanitaire en Afghanistan. Une première expérience avec une grande ONG internationale s’achève avec le 11 septembre et le rapatriement forcé en France.
Avec son mari, elle décide d’y retourner dès que possible, fondant pour cela l’ONG Le Pélican. Ensemble, ils choisissent d’œuvrer parmi les plus démunis, les Hazaras, ethnie discriminée.
Leur tâche est essentiellement éducative : ils ouvrent des écoles pour garçons et filles, pour enfants et adultes à Kaboul et Bamiyan (région d’origine des Hazaras). En une vingtaine d’années, ils ont permis à plus d’un millier d’enfants et de jeunes de se former.
Au gré des péripéties de ce pays instable, la voilure de l’œuvre augmente ou diminue : un café-boulangerie à Kaboul est créé, puis fermé après quelques années ; des sections sont créées pour les enfants sourds (nombreux à cause des bombes), puis pour toute forme de handicap.
Actuellement, l’instruction des filles est limitée depuis le retour des Taliban.
Beaucoup d’obstacles se sont dressés sur la route : le décès de Jacques en 2013, des trahisons parmi les responsables, des attentats contre des proches… Malgré tout, Ariane persévère, tant ce travail lui tient à cœur.
Elle s’est entourée d’une équipe principalement locale, qu’elle forme depuis des années pour assurer la pérennité de ce travail. Celui-ci ne reste néanmoins possible que grâce à des dons.
En visite à La Bresse samedi 15 juin à 20h, elle présentera le fantastique travail que le Pélican réalise dans l’un des pays les plus hostiles du monde, à travers un film et un échange avec le public.
Cette rencontre exceptionnelle avec cette femme de courage et de conviction est une manière de soutenir Ariane, qui apporte depuis plus de 20 ans de la joie et de la lumière au cœur de l’obscurité.
Pourquoi « Le Pélican » ?
Parce que le pélican est un oiseau qui apporte de la nourriture pour ses petits dans son grand bec. Jacques et Ariane Hiriart ont vu cela comme une bonne image de la façon dont ils voulaient s’occuper des enfants qu’ils avaient vus misérables dans la rue, et qu’ils voulaient aider.
Libre participation
Renseignements :
Geneviève Claudel, 06 82 74 17 92, g.claudel88@gmail.com
Xavier Battistella, larca7cordes@gmail.com
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