Le 29 décembre dernier, le Vandœuvre Nancy Volley-Ball (VNVB) a marqué les esprits en organisant une soirée inoubliable, mêlant sport et spectacle. Avec un objectif clair en tête : battre le record de France d’affluence pour un match de volley féminin. Sous l’impulsion de son vice-président, Fabien Pelc, cet événement a pris une dimension exceptionnelle grâce à une ouverture de match festive assurée par le chanteur Yann’s, connu pour ses hits entraînants.
Dans cette interview exclusive, Fabien Pelc revient sur les coulisses de cette soirée ambitieuse et historique. Il partage avec nous les défis organisationnels, les émotions du jour J et l’impact que cet événement a eu, non seulement sur le club, mais aussi sur le volley français. Un moment fort qui démontre une fois de plus que le VNVB ne recule devant rien pour faire vibrer son public et inscrire son nom dans l’histoire du sport.
Pouvez-vous nous résumer l’événement en quelques mots ?
« Hasard du calendrier (comme il faut composer avec le SLUC BASKET et NANCY HANDBALL) nous avons fixé ce match à Gentilly le 29 décembre, lors du « Boxing Day » que la LNV (Ligue Nationale de Volley) essaie de mettre en avant. Par cette idée, nous souhaitons proposer une fête familiale de fin d’année, d’où la présence de Yann’s. »
Quels étaient les principaux objectifs de cet événement, au-delà du nombre de spectateurs ?
« Nous avions 3 objectifs : Faire de cet événement une rentrée d’argent. Battre le record de France. Et continuer à prouver que nous avons une place dans la métropole. Les 3 objectifs sont remplis. »
Un petit mot sur les joueuses ?
« Nous avons un groupe très intéressant cette année. Après une phase d’adaptation, de compréhension de notre philosophie, nous évoluons en équipe et traversons les objectifs en équipe. Cette confiance collective est agréable à observer. »
« Quant à les faire évoluer devant 6 000 personnes, pas une n’est restée insensible. Dans notre sport, cela reste rare, mais nous devons continuer à travailler pour. »
Crédit photo : Krishna Goma
Quelles ont été les étapes clés dans la préparation de cet événement ?
« Nous avons début septembre, à la sortie de notre calendrier, calé la date. À la suite de quoi, nous avons organisé une réunion avec Youri Vereiras, Directeur Général du SLUC, qui nous a fait faire le tour du « propriétaire » : Comment nous organiser, accueil grand public, parking, espace VIP/Buvette, nous donner les charges fixes…»
« Ensuite place au plan de communication avec un rétroplanning jusqu’au 29. Sur cette partie, 2 axes : la nôtre plus conventionnelle, et une plus décalée avec les vidéos VNVB/SLUC. »
« Puis le remplissage de la salle : Notre réseau, celui du CD54 et LGE de volley, le réseau du Basket, les établissements scolaires où nous avons fait des interventions (Avec le soutien de Mohammed Marrakchi), presse/radio. »
« Enfin la billetterie, en collaboration avec Marion Poiris responsable billetterie du SLUC. »
Quels ont été les principaux défis auxquels vous avez dû faire face lors de l’organisation ?
« Le vrai défi était de dupliquer ce que nous faisons au PDS avec 1800 personnes, dans une salle que nous ne connaissons pas de 6 000. Nos bénévoles ont géré la partie TARAFLEX (colossal), la partie son/lumière, challenge vidéo et tous les raccords techniques en coordination avec Quentin Lozzia du SLUC et le gardien de la salle. »
Quels éléments ont été mis en place pour améliorer l’expérience des spectateurs sur place ?
« Pour améliorer l’expérience spectateur qui nous tient à cœur, nous avons décidé d’offrir un showcase de Yann’s, artiste aux nombreuses récompenses et au public familial. »
« Des animations dès les coursives sur des thématiques Volley-Ball : test de détente, de précision, manchette/passes. »
« Des food trucks. »
« Nous avons essayé de penser à tout en respectant l’équilibre budgétaire. »
Crédit photo : Krishna Goma
Quel a été l’impact de cet événement sur le club de volley féminin ?
« Très sincèrement, je ne m’attendais pas à autant de retour, de bruit et résonance. Nous avons tapé fort le poing sur la table. Grand public/ privé/ élus …. Sur la métropole, mais aussi sur tout le territoire français, voire international. Certains pays d’origine de nos joueuses ont écrit des articles sur cet événement ! »
Nous avons remarqué un engouement accru pour le volley féminin dans la région, dites-nous en plus.
« Nous faisons en sorte, dans chacune de nos réflexions et décisions, que le volley féminin soit mis en avant pour ses valeurs. »
« Notre sport part de très loin malgré des résultats internationaux plutôt flatteurs. Mais depuis 3 ans maintenant, nous pouvons dire que nous sommes dans la bonne direction. »
Crédit photo : Krishna Goma
Qu’est ce que vous pensez de la plateforme ON SE CAPTE ?
« Très sincèrement j’ai été surpris de trouver cette plateforme locale, très ergonomique, simple d’utilisation. Je ne connaissais pas, et je la recommande forcément. »
